Section de physique
Département de physique nucléaire et corpusculaire

 

 

 

 

 

 

Positions d'étudiant doctorant au département de Physique Nucléaire de l'Université de Genève

Les études de doctorat peuvent être entreprises dans les groupes de recherche suivant du DPNC:

  • Le groupe de Physique des neutrinos qui s'implique dans une expérience d'oscillations de neutrinos (T2K au Japon) et dans les développements en vue de faisceaux de neutrinos intenses. (Contact Prof. Alain Blondel)
  • Le groupe AMS (ALPHA Magnetic Spectrometer), qui prépare actuellement le spectromètre magnétique Alpha à envoyer sur la station orbitale internationale (Contact Prof. Martin Pohl)
  • L'expérience FAST au Paul Scherrer Institut (PSI), Villigen, propose une mesure améliorée des temps de vie du muon, qui définit la constante du couplage d'une des forces fondamentales, GF . (Contact Prof. Martin Pohl)

Les études de doctorat incluent à la fois des cours d'école doctorale et un travail de recherche qui amène à la rédaction et soutenance d'une thèse. Une certaine quantité d'enseignement en français est requise.

Les doctorants sont normalement employés comme Assistants, ce qui procure un niveau de soutien financier suffisant. Les candidats doivent avoir l'équivalent d'un Master de l'Université de Genève (quatre années d'études universitaires et un travail de diplôme).

 

1. Expérience ATLAS au LHC – CERN

plusieurs sujets de thèse peuvent être envisagés. L’expérience ATLAS est en fin construction et en cours de mise en route ; elle sera opérationelle en 2007 et prête à prendre les premières données du LHC en fin 2007 et 2008. Le but premier d’ATLAS est la recherche des nouvelles particules invoquées dans le mécanisme de brisure de symétrie electrofaible : Boson de Higgs et/ou particules supersymétriques, et/ou production anormale de paire de bosons W et Z sont parmi les phénomènes auquels on s’attend. Le DPNC est actif dans la mise en route du detecteur interne de traces, dans l’électronique et acquisition de données du calorimètre à Argon liquide et dans le dévelopement du "High Level Trigger" de l'expérience.

Le travail de l’étudiant incluera:
- la mise en marche et l'étude de la performance du détecteur;
- la préparation des simulations;

- la prise de données et analyse des premières données en 2008, et le dévelopement d'une activité d'analyse de physique en utilisant les premières données.

 

2. Expérience FAST au PSI

Un premier résultat de l'expérience, basé sur 1010 événements, vient d'être publié. Pour arriver à sa sensitivité finale, plusieurs améliorations des systèmes de mesure du temps et de l'acquisition des données sont nécessaires. L'étudiant(e) participera à ces mises à jour de l'expérience, à la prise de données prévues pour 2008 et 2009, ainsi qu'à l'élaboration du résultat et à l'étude systématique qui établira fiabilité et précision du résultat.

 

3. Neutrino Physics, the T2K experiment

L'observation des oscillations de neutrinos a démontré que les neutrinos ont une masse et constitue donc la première deviation connue au famuex Modèle Standard. L'Université de Genève est active dans la préparation de l'expérience T2K au Japon, dans laquelle un faisceau de neutrinos intense et pratiquement mono-énergétique est produit astucieusement par un petit désalignement de l'axe du faisceau. L'expérience est conçue pour être la première à observer la transition rare nm à ne et mesurer le petit angle de mélange q13 . Le DPNC, membre d'un consortium européen, prépare un détecteur proche (280m de la source) utilisant le champ magnétique fourni par un aimant donné par le CERN. Le but est de mesurer précisément la topologie des évènements neutrino de façon a determiner le bruit de fond dans le detecteur lointain (situé à 300 km). Nous testons et construirons une TPC (chambre à projection temporelle) pour ce détecteur proche. Le travail de l'étudiant sera le suivant :

- Participation au tests de prototypes dans le fasiceau test
- préparation de simulations
- mise en route du détecteur au Japon
- prise de données et analyse des premières données en 2008.

 

4. Sources de photons de très haute énergie avec AMS

AMS est un spectromètre pour particules chargées et photons, sensible aux énergies au delà de ~1 GeV. Le détecteur est en cours de finition et son installation sur la station spatiale ISS est prévue pour 2008. AMS observera des sources de photons de très haute énergie par deux instruments complémentaires: par le détecteur de traces après conversion dans la matière le précédent; et par un calorimètre electro-magnetique. Le spectromètre est particulièrement intéressant par sa très grande résolution angulaire. La thèse portera sur l'observation de sources ponctuelles de photons a très haute énergie. Des sources connues seront observe en exposition de longue durée, leur spectre d'émission et leur variabilité seront mesures. Sans doute observera-t-on aussi de nouvelles sources a hautes énergies, et on les associera a des objets astrophysiques tels que des quasars ou des noyaux de galaxies actives.


Mesures d'ions lourds dans le rayonnement cosmique

AMS identifiera des ions lourds du hélium jusqu'au fer en utilisant leurs dépositions spécifiques d'énergie dans les couches sensibles du spectromètre, ainsi que l'intensité de leur rayonnement dans un détecteur Tcherenkov. Leur énergie totale sera également enregistre. Par conséquent, une analyse détaillée de la composition chimique des rayons cosmique sera effectuée, pour la première fois en fonction de l'énergie des noyaux. En plus, dans certains planches d'énergie, les taux d'isotopes radioactives peuvent être identifies pour déterminer le temps de confinement dans notre galaxie.


Ceci permettra une meilleure compréhension des mécanismes de production, accélération et propagation des rayons cosmiques. Des anti-noyaux lourds seront également cherches. Une découverte d'anti-hélium indiquerait la présence de petites poches d'antimatière primordiale près de nous. Une découverte d'anti-noyaux lourds comme par exemple l'anti-oxygène indiquerait même la synthèse d'antimatière dans des anti-étoiles.